L’ajustement de la fonction thyroïdienne est Le facteur de succès supplémentaire à un bon traitement de myothérapie! Emmanuel SENY

Depuis1995, le médecin généraliste que je suis depuis 1979, découvre une nouvelle façon d’aborder la petite et la grande « bobologie » qui constitue en moyenne un bon tiers de son activité totale.

La plupart des douleurs rencontrées : sciatalgies, sciatiques, cervicalgies, cervicobrachialgies, crampes diverses , mais aussi étonnement les migraines, les céphalées (chroniques ou non) , les vertiges sont la conséquence proche ou lointaine de traumatismes des pieds et surtout de la nuque, zones biomécaniquement particulièrement sensibles aux chocs ( accidents , chutes, entorses, fractures etc…) .

 

Les contractures qui font suite par le jeu de réflexes musculonerveux  et médullaires deviennent irréversibles (MPP: myospasmes permanents post-traumatiques)  et vont générés des problèmes  souvent difficilement interprétables à distance de l’événement traumatique.La seule méthode de lever ces contractures à titre efficace et définitif consiste à procéder de façon répétitive (1X / semaine pendant +/-5-6 semaines) à l’HYPER-RACCOURCISSEMENT des muscles tendus et incriminés!

 

Les résultats sont  rapides , inégalables sur le côté résolutif des problèmes  et sans comparaison avec les résultats de la thérapie allopathique classique (Massage, AINS , Anti-douleurs)  mais aussi avec les autres approches type ostéopathique, médecine manuelle ou chiropractique !  (CFR. www.myothérapie.org ou migrainefree.be).

A titre d’exemple 90% des migraineux et , vertigineux, et céphalalgiques chroniques trouveront une solution radicale après +/-3 mois!  (extrait d’une database de +/-5000 patients)

 

Mais en 2000, une publication  (Clinical research, J nutr Env Med 2000) des drs. Hertoghe, Baisier, et van  Eeckhaut va modifier FORTEMENT améliorer la durabilité, la constance des résultats:

AJUSTER la thyroïde est fondamentale pour assurer aux muscles le bon fonctionnement métabolique qu’ils méritent. Et  cerise sur le gâteau ajoutera assurément   une qualité de vie  (Etat général!) souvent en perdition chez beaucoup de malades qui ignorent  son importance.

 

La thyroïde est en effet le grand chef d’orchestre de l’organisme  et  avec l’âge, l’environnement, l’hérédité…elle a la fâcheuse tendance à se mettre  en sous-régime et c’est la cacophonie plutôt générale : constipation, fatigue, frilosité, aphtose, dysménorrhée, syndrôme prémenstruel, insomnie, prise de poids et bien sûr des crampes abdominales et musculaires , d’où les douleurs musculaires nombreuses rencontrées , à l’extrême les douleurs de fibromyalgies..etc..

 

La grande et première  difficulté est  d’abord diagnostique: en fait  détecter cette déficience demande à la fois une étude attentive clinique , anamnestique mais  aussi un examen biologique inconnu  ( mais même combattu) de quasi tout le monde médical: les urines de 24 heures: étude de T3 (hormone active) et T4 (hormone peu active)  que l’on va « rapporter » à la créatinine de 24 h : ainsi quelque soit le « gabarit » de l’individu  (jeune, vieux, maigre ou svelte ou obèse) : on peut jauger de la finesse du fonctionnement.L’idéal est d’avoir une T3 (pmol24 h )/ créatinine urinaire (mg / 24h )  de 1,5 !  (de 1,2 à 1,8). Cet équilibre acquis amène les succès cliniques dans les 3 semaines.

 

La deuxième embûche est  de présenter au « malade » une formule de substitution  hormonale adéquate c’est à dire OBLIGATOIREMENT une combinaison de T3+T4 dans un même comprimé (et non pas de T4 isolée!)  ce qui assure une guérison clinique comme biologique (urine de 24 h). Il est  très regrettable est de constater l’habitude des médecins suivent la prise de sang pour faire le contrôle (le follow-up) médical et pire de prescrire de la T4 (El-Thyroxine/ Euthyrox) source de mésententes médicales, car cette dernière formule est  très souvent inopérante et parfois aggravante.

 

En résumé: la combinaison d’une myothérapie avec l’ajustement idoine de la fonction thyroïdienne  permet au médecin généraliste de dépasser de  très nombreuses présentations cliniques jadis réputées insolubles, et de prétendre guérir mieux que soulager.

Et le plaisir qu’il en résulte tant pour le praticien que pour les patients rend  la vie à tous plus agréable: les miracles sont possibles tous les jours.

Et voilà pour des médecins  une façon d’éviter le fréquent burn-out et les patients eux aussi éviteront les discours fatalistes (« pour cela on ne peut rien faire! ») démotivants et les anti-dépresseurs qui pèseront  plus encore sur le pronostic!

 

Oublier l’importance cardinale de la Thyroïde en médecine et surtout son bon traitement, c’est vivre l’échec au lieu du succès grisant.Pour beaucoup cela  ressemblera à un rajeunissement et même certains parleront de miracle.

Et les médecins, surtout les médecins généralistes, devront accepter l’idée qu’ils ont le droit d’accéder à un nouvel outil profitable à un grand nombre  de leurs malades,

Et cela sans besoin de « référer « à des spécialistes endocrinologues, car le médecin généraliste est le meilleur intégrateur de la santé du vécu, le plus motivé pour relver son malade!

Oublier, méconnaître la Thyroïde est de l’ignorance coupable,  l’inconscience ou du sadisme, selon.

L’avenir est dans les revendications  pertinentes  et les exigences instruites des malades, on peut compter sur eux;

 

dr E SENY (Hannut)